L’ensemble vocal Neska présente
Opera Femina
Grands airs d’opéras de Berlioz, Bizet, Délibes, Meyerbeer, Offenbach, Purcell et Verdi.
Direction : Estelle Béréau
Piano : Quentin Lafarge
22 avril, 20h, Amphi Richelieu en Sorbonne et 23 avril 16h, Cité Universitaire à la Maison de l’Espagne.
Gratuit sur réservation nominative obligatoire:
https://www.tinyurl.com/operafemina
Programme :
- Giuseppe Verdi – La Traviata – « Noi siamo zingarelle »
- Léo Delibes – Lakmé « Duo des fleurs »
- Giacomo Meyerbeer – Les Huguenots « Choeur des baigneuses »
- Ouvertures d’opéra, piano solo arrangement Quentin Lafarge
- Henry Purcell – King Arthur « Two daughters of this aged stream are we »
- Giacomo Meyerbeer – Robert le Diable « Noble et belle Isabelle »
- Georges Bizet – Carmen « Choeur des cigarières »
- Hector Berlioz – Beatrice et Benedict « duo nocturne »
- Jacques Offenbach – La périchole « choeur des dames »
Giuseppe Verdi – La Traviata – « Noi siamo zingarelle »
Des bohémiennes s’invitent à la fête que donne Flora à Paris et s’amusent à lire le passé et l’avenir du marquis, elles terminent par un joyeux « badiamo all’avvenir » pensez à l’avenir !
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Léo Delibes Lakmé « Duo des fleurs »
En Inde, à la fin du XIXème siècle, le Brahmane Nilakhanta en appelle à la vengeance des dieux contre les occupants anglais. Il croit sa fille Lakmé en relation avec les divinités qu’il honore. Malheureusement, elle s’éprend d’un jeune officier anglais, Gérald. Nilakhanta découvre cette passion partagée et décide de tuer le séducteur de sa fille. Gérald, blessé, est emporté par Hadji, le serviteur de Nilakhanta dans la forêt où Lakmé tente de le soigner. Alors qu’elle s’éloigne pour aller chercher de l’eau à une source sacrée, Frédéric, l’ami de Gérald, vient rappeler le jeune homme à ses devoirs de soldat et de fiancé. Lakmé comprenant que son amant va la quitter, s’empoisonne après avoir fait boire à Gérald l’eau qui le rendra sacré et le mettra ainsi à l’abri de la vengeance de Nilakhanta.
Lakmé meurt tandis que son père se réjouit de la savoir désormais « dans la splendeur des cieux ».
Dans ce duo Lakmé et sa servante Mallika cueillent des jasmins et des roses près d’un ruisseau merveilleux.
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Giacomo Meyerbeer Les Huguenots « Choeur des baigneuses »
Avant de se baigner dans le Cher, les dames de compagnie dansent, jouent et courent les unes après les autres, sous le regard amusé de Marguerite, fort occupée à chasser Urbain qui tente de surprendre les jeunes femmes durant leur bain. Urbain revient sur scène pour annoncer l’arrivée de Raoul de Nangis. « Le voici, du silence » : Les yeux toujours bandés, Raoul est amené devant Marguerite. Les dames de compagnie l’entourent avec curiosité. Marguerite exige alors de rester seule avec le jeune homme.
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Ouvertures d’opéra, piano solo, arrangement Quentin Lafarge
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Henry Purcell King Arthur « Two daughters of this aged stream are we »
L’œuvre raconte la quête du roi Arthur pour retrouver sa fiancé, la princesse Emmeline enlevée par le roi Oswald. Arthur s’avance dans la forêt, non sans avoir été prévenu par Merlin que tout n’y était qu’illusion. Il rencontre alors deux sirènes qui déploient leurs charmes pour l’attirer à elles. Mais Arthur résiste et poursuit son chemin.
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Giacomo Meyerbeer Robert le Diable « Noble et belle Isabelle »
Palerme, au XIIIème siècle, Robert entend le troubadour Raimbaut narrer l’histoire de son étrange naissance. Robert serait né de l’union de sa mère avec le Diable. Indigné, le jeune homme s’apprête à châtier cruellement le troubadour quand il découvre qu’il est le fiancé d’Alice, sa sœur de lait. La jeune fille accepte de servir de messagère à Robert pour plaider sa cause auprès de celle qu’il aime, Isabelle, princesse de Sicile. Mais Alice met en garde Robert contre Bertram qui est devenu l’ami inséparable du jeune homme après lui avoir sauvé la vie. Alice a reconnu le Diable sous les traits de cet inquiétant compagnon qui feint d’aider Robert pour mieux le conduire à sa perte. Bertram est effectivement le diable et le père de Robert auquel, dans une dernière tentative, il proposera un pacte en échange de son âme. Aux douze coups de minuit, Bertram sera finalement vaincu tandis que Robert pourra enfin s’unir à Isabelle qui l’attend au cœur de la cathédrale de Palerme.
Pendant ce choeur Isabelle se prépare pour la nuit et fait distribuer des cadeaux aux six jeunes filles qui ont été mariées le matin.
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Georges Bizet Carmen « Chœur des cigarières »
En Espagne, à Séville. Arrêtée à la suite d’une querelle, Carmen, bohémienne au tempérament de feu, séduit le brigadier Don José, fiancé à Micaëla, et lui promet son amour s’il favorise son évasion. Don José libère Carmen, et se fait emprisonner à son tour. Il la retrouve deux mois plus tard parmi les contrebandiers. Pour elle, José se fait déserteur, et enchainé à sa passion dévorante pour Carmen, la poursuit de sa jalousie. La bohémienne finit par le repousser, et seule Micaëla parvient à ramener José au chevet de sa mère mourante. L’ultime rencontre entre Carmen et Don José se déroule devant les Arènes de Séville : alors qu’elle attend son nouvel amant, le torero Escamillo, José tente, dans une ultime confrontation, de convaincre Carmen de revenir auprès de lui. Désespéré, Don José supplie, implore, menace, mais elle, brave, refuse net : il la poignarde, avant de confesser son crime devant la foule.
Dans ce chœur, c’est la fin de la journée, les ouvrières sortent de la manufacture de tabac sous l’œil attentif des soldats.
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Hector Berlioz Beatrice et Benedict « duo nocturne »
Les troupes de Léonato reviennent auréolées de gloire après leur victoire sur les Maures. Héro, la fille de Léonato, se réjouit de pouvoir enfin épouser Claudio qui s’est vaillamment battu alors que Béatrice, sa cousine, pense uniquement à se moquer d’un bonheur si simple. Béatrice n’a d’autre obsession que d’affronter un autre ennemi du mariage, Bénédict. Les deux jeunes gens se lancent dans de brillantes joutes verbales pour mieux se dissimuler à eux-mêmes qu’ils sont amoureux l’un de l’autre.
Dans ce duo, lors d’une « Nuit paisible et sereine » Béatrice confie à Ursule son bonheur et son émoi de rejoindre bientôt son futur époux tant désiré.
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Jacques Offenbach La périchole « choeur des dames »
À Lima, au XVIIIème siècle, une chanteuse des rues, la Périchole et son amant Piquillo, mènent une existence misérable. Le Vice-Roi Don Andrès de Ribeira qui participe incognito à une fête populaire remarque la jeune femme épuisée par la faim et lui propose de l’emmener à la Cour. La Périchole accablée par la misère finit par accepter et laisse une touchante lettre d’adieu à Piquillo. Mais une dame de la Cour se doit d’être mariée et l’amant délaissé est choisi par hasard pour être l’époux complaisant de la nouvelle favorite du vice-roi. Piquillo, parfaitement ivre, épouse donc sa maîtresse sans en avoir conscience. Quand il recouvre sa lucidité, il ne peut que dénoncer avec fureur la trahison de sa perfide maîtresse. Pour punir cet éclat, il est jeté au cachot des « maris récalcitrants ». Après une série de quiproquos, il parviendra à s’échapper avec la Périchole qui n’a pas cessé de l’aimer.
Dans ce choeur, Piquillo a perdu connaissance et se réveille en ayant oublié qu’il est marié. « Cher seigneur, revenez à vous » Les dames de la cour se moquent alors ouvertement de lui et lui rappellent sa femme.